Jan Balliauw
Qui est Jan Balliauw?
Le 24 février 2022, ce que peu de gens pensaient possible s’est produit. Le président russe Vladimir Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine, déclenchant ainsi la plus grande guerre sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale. Cela s'est accompagné de lourdes destructions, de nombreuses pertes en vies humaines et d'un flux important de réfugiés. Soudain, notre sécurité ne semblait plus aussi assurée parce que l’Ukraine jouxte le territoire de l’OTAN. Si la Russie devait prendre le contrôle de l’Ukraine, Poutine trouverait-il cela suffisant ou voudrait-il également tester la solidarité de l’OTAN ?
Jan Balliauw, spécialiste des relations internationales et spécialiste de la Russie, suit de près l'évolution de la situation en Russie et en Ukraine depuis la fin des années 1980. En tant que correspondant de la VRT à Moscou, il a été témoin au premier rang de la chute du communisme et de la dissolution de l’Union soviétique. Il a été témoin oculaire lorsque des dizaines de manifestants ont été abattus par la police anti-émeute sur la place Maidan à Kiev en 2014. Il était là lorsque la Russie a annexé la Crimée. Il s'est régulièrement rendu dans les régions de l'est de l'Ukraine où des combats ont éclaté avec les séparatistes à Donetsk et Louhansk après 2014. Après le début de la guerre, il a parcouru l'Ukraine lors de plusieurs voyages. Il s'est rendu dans les zones de première ligne, mais a également examiné l'impact de la guerre dans des endroits d'Ukraine où la guerre n'est pas immédiatement visible. Il est donc bien placé pour analyser comment la situation entre la Russie et l’Ukraine, d’une part, et la Russie et l’Occident, d’autre part, pourrait dégénérer.
Dans sa conférence « L'Ukraine, une rupture entre la Russie et l'Occident », Jan Balliauw revient sur les prémices de cette guerre et dresse un bilan provisoire de cette guerre dévastatrice. Il s'appuie sur une analyse des faits et tente d'esquisser sur cette base des scénarios futurs possibles. La guerre provoque beaucoup de troubles au sein de la majorité de la population, mais Jan Balliauw estime qu'il est important, dans des moments comme ceux-ci, que les gens fondent leur jugement sur des faits et la rationalité et ne se laissent pas guider par l'émotivité. Car l’émotion n’est pas toujours bonne conseillère en temps de guerre.